Fiche N°1: le journal de bord

Parce que mes lecteurs sont en quête d’exercices de développement personnel, simples et ludiques, j’ai décidé de proposer tous les mois une fiche pratique. Evidemment, cela ne remplace pas une psychothérapie ou une analyse. Vous me connaissez !

journal de bord
Fiche N°1 : le journal de bord

Pour augmenter votre sentiment de bien-être et votre confiance en vous, voir le verre en moitié plein, notez tous les soirs, vos réussites personnelles et vos petits plaisirs même minuscules : recevoir un compliment, réussir un mouvement de gym, boucler un dossier, écouter son besoin de repos, admirer un beau paysage… quels talents cachés ou compétences révèlent-ils ? Quelles émotions ? Prenez le temps de vous relire régulièrement à voix haute en vous connectant à vos sensations.

Les plus motivés se lanceront dans un journal intime quotidien, un récit objectif en consignant tous les événements et sentiments. L’idée est de transformer les expériences négatives, « les ratages » en se demandant « Quel est le message caché derrière mes déconvenues ? »« qu’ai-je appris sur moi ? », « que diriez-vous à l’enfant qui est en vous pour le consoler ? ». Analysez ce qui était de l’ordre du possible et de l’impossible Et si cet échec était nécessaire à la prochaine réussite ? Bref, alchimisez les pépins en pépites.

Vous pouvez aussi vous écrire une lettre,si, si, comme le préconise par exemple Kristin Neff, psychologue américaine, et pratiquer « l’auto compassion », c’est-à-dire la bienveillance envers vous-même. Vous imaginez pour cela que vous êtes votre meilleur ami et que vous le réconfortez. Une manière d’adoucir le regard que l’on porte sur soi-même. Evoquez les qualités que vous lui reconnaissez, à travers des exemples concrets, les réussites, les compétences et écrivez les en gras. N’hésitez pas à lui proposer de les relire lorsqu’il doutera de lui- même. Réfléchissez aux causes de son déficit de confiance et à la manière d’y remédier.

A ceux qui croient ne pas avoir de conscience corporelle, je conseille d’écrire un « journal du corps » comme l’a si brillamment fait Daniel Pennac. Vous pouvez même être ce corps, parler à sa place. Laissez-le vous raconter ses besoins (les plus élémentaires, triviaux, tabous), ses désirs, ses souffrances, écoutez ses mouvements, ses sécrétions, ses bruits et décelez comme il est agréables de nourrir ce corps de sensations, au-delà des petits bobos, de le débarrassez de ses complexes.
Et si lors de vos consultations avec votre thérapeute, vous utilisiez vos écrits comme le fil rouge de la séance ?