Lexique de psychologie et thérapie

Maladie/mal à dire

ACT, TCC,  CMV, EMDR, SPT, TCE, DSM….
Jargonnez-vous psy ? Besoin d’un lexique de psychologie et thérapie ?

A
Act : thérapie de l’acceptation et de l’engagement (Acceptance and commitment Therapie). Une première phase consiste à accepter la souffrance afin de la transformer et de la neutraliser. Puis, dans un deuxième temps, le patient s’engage.
Addiction : comportement qui peut avoir pour fonction de procurer du plaisir et de soulager un malaise intérieur, et qui se caractérise par l’échec répété de son contrôle et sa persistance en dépit des conséquences négatives
Anamnèse : « souvenir » en Grec. En médecine, c’est l’histoire des antécédents médicaux et l’historique des différentes explorations déjà faites et les traitements entrepris. Dans une consultation en psychothérapie, c’est l’histoire du sujet.
Amalgame (ou bloc) : état de non séparation entre deux stades de développement. Il entraîne des pathologies.

Amplification : chez Jung, série d’associations.

Analyse transgénérationnelle : méthode qui s’appuie sur la psychogénéalogie et l’élaboration de l’arbre familial. Elle permet de travailler sur les répétitions, les fantômes inscrits dans l’inconscient sur plusieurs générations afin de restaurer votre individualité. Ce décryptage permet de prendre conscience de ses propres blocages

Anima : selon Jung, archétype symbolisant la partie féminine de notre personnalité.

Animus : selon Jung, archétype symbolisant la partie masculine de notre personnalité

Associations libres : notion freudienne qui consiste à demander au patient de dire tout ce qui lui vient à l’esprit, sans censure.

Archétypes : Pour Jung, ce sont les images universelles de l’inconscient collectif.

B
Blocage : stase de la dynamique existentielle qui investit préférentiellement la musculature striée (tension, crispation, fixation) ou viscérale (spasme, troubles végétatifs)

Bulle créative : sixième et dernière étape du développement de l’être humain. L’adulte est renvoyé à son écosystème élargi : vie, mort, maladie, dieu. C’est le temps du développement personnel, de la créativité, du bonheur individuel.

Bulle primitive : première étape du développement de l’être humain, relation directe à l’écosystème (utérus, berceau, bras, sein…).

C

Cuirasse musculaire : pour la somatothérapie, les émotions peuvent être enkystées dans la « cuirasse musculaire ». Certaines émotions peuvent aider dans la guérison et d’autres être nocives en blessant de façon récurrente le même organe. La Médecine Traditionnelle Chinoise qui ne sépare jamais le corps de l’esprit, partage ce constat.

Ça : selon Freud, c’est la partie la plus primitive de notre personnalité enfouie en nous et qui développe notre énergie. Il nécessite la satisfaction de nos besoins, de nos pulsions, de nos désirs.

Choc : l’ensemble des symptômes liés à un relâchement brutal de la tension (psychique, musculaire, énergétique, morale…). C’est la réaction inverse du stress.

Clivage : séparation excessive et pathologique entre deux étapes du développement.

Complexe d’Oedipe : concept définit par Freud : l’attachement sexuel du petit garçon  à sa mère,  et la relation agressive avec le père.

Crise de milieu de vie (CMV) : même si le Soi est présent toute la vie, il cherche en seconde partie de vie, d’après Jung, à prendre les commandes des opérations. Il correspond au début du processus d’individuation. C’est le moment où l’individu fait le point, renonce à l’éternelle jeunesse, repense ses choix de vie, ses valeurs, en fonction du Soi.

D

Différenciation : chez Jung, phase importante de la confrontation du Moi avec les contenus archaïques. C’est un sacrifice. Il procède du processus d’individuation et fait cesser la dissociation.

DSM (Manuel Diagnostique et statistique des troubles mentaux) : il est établi par l’Association américaine de psychiatrie. C’est la bible des troubles mentaux mais ses classifications sont source de controverses : troubles anxieux, somatoformes, de l’humeur, du comportement alimentaire, du sommeil, de la personnalité…

Dynamique de groupe : processus qui régissent le fonctionnement d’un ensemble de trois personnes et plus. La somatologie distingue deux phases qui correspondent à des étapes du développement : la dynamique de socialisation (entrée de l’enfant dans le groupe) et la dynamique de socialité (gestion du groupe par l’adulte).

E

EMDR: (Eye Movement Desensitization and Reprocessing): la désensibilisation et le retraitement par les mouvements oculaires est une méthode qui a été trouvée par  Reich et repris par Francine Shapiro en 1987 pour le traitement de l’état de stress post-traumatique. Réalisée à l’aide de mouvements oculaires alternatifs, elle permet de traiter efficacement les traumatismes.

Emotions : 6 émotions de base : joie, peur, tendresse, colère, plaisir, souffrance. Elles se caractérisent par un cycle court (contrairement à l’affect) de quelques secondes et minutes et disparaît au point de résolution.

Empathie : capacité à adopter le point de vue ou l’opinion d’autrui, de partager son état de conscience, ou encore ressentir ce que l’autre ressent.

Engrammes : « traces de mémoires »  ou changements physiques dans le cerveau. Terme qui définit le fondement théorique de l’apprentissage et de la mémoire.

Estime de soi : donnée fondamentale de la personnalité et qui inclut trois composantes essentielles du soi : comportementale (elle influence nos capacités à l’action et se nourrit de nos succès), cognitive (elle dépend du regard que nous portons sur nous) et émotionnelle.

F

Fonctions : pour Jung, il existe 4 fonctions complémentaires de deux types fondamentaux (extraversion/introversion) et qui s’opposent deux à deux : la pensée et le sentiment, la sensation et l’intuition. Elles déterminent la façon dont le moi s’adapte au monde extérieur ou intérieur. Elles sont présentes chez les introvertis comme chez les extravertis.

G

Gestalt : est une thérapie humaniste basée avant tout sur la relation. L’attachement s’y développe donc naturellement et devient un des objectifs majeurs de la thérapie, de même que la prise de responsabilité par le patient de tout ce qu’il vit. Les deux principes fondamentaux : être ici et maintenant, être en contact (avec soi et avec son environnement).

H

Hypnose : est un état de conscience entre éveil et sommeil (la transe hypnotique), une disposition d’esprit naturelle : nous l’expérimentons au quotidien lors de nos moments de rêveries, lorsque nous perdons la notion du temps. L’hypnothérapie cherche à susciter le changement en encourageant la reprise de confiance et le retour à l’initiative du sujet.

I

Inconscient collectif : au-delà de l’inconscient freudien de l’histoire personnelle de chacun existe pour Jung une couche beaucoup plus profonde d’inconscient. C’est la différence avec Freud pour qui nous ne sommes que le résultat de toutes nos expériences, de nos refoulements. C’est un réservoir où est stockée la mémoire de l’expérience humaine depuis l’origine de l’humanité. Il nous permet d’être en contact avec nos racines les plus profondes et nos instincts les plus primitifs.

Individuation : chez Jung, processus naturel de transformation intérieure par lequel on devient un individu psychologique, c’est-à-dire un être autonome et entier, indivisible. C’est un archétype, une dynamique qui se transforme à chaque fois que le Moi fait l’expérience de l’inconscient.

J

Jeu : pour Winnicott « fondé sur le symbolisme, il offre des possibilités infinies. Il permet à l’enfant de faire l’expérience de sa réalité psychique, nécessaire pour que se développe en lui le sens de sa propre identité et où il trouvera l’agressivité aussi bien que l’amour »

L
Lapus : exprimer autre chose que ce qu’on a prévu d’exprimer, notamment en substituant à un terme  attendu un autre mot. Pour Freud, le lapsus est un symptôme important de l’émergence de désirs inconscients. Le sentiment de honte ou de malaise qui peut survenir après un lapsus est significatif de ce que l’inconscient s’est manifesté en déjouant les barrières de notre censeur interne : le surmoi.

M

Matrice affective : 5ème étape du développement humain. Elle inscrit la fusion affective dans la sécurité de l’âge adulte et transforme la passion, le refuge ou la conquête en une véritable relation amoureuse.

Matrice fusionnelle : deuxième étape du développement marqué par la fusion avec la mère.

Mécanisme de défense : dispositifs psychologiques inconscients et habituels auxquels on a recours pour réduire ou éviter l’angoisse.

Moi : définition freudienne, désignant une partie de la personnalité qui possède la maîtrise et le contrôle  du comportement qui allie les demandes du ça, du Surmoi à celles de la réalité extérieure.

Mise en acte : pratique en somatothérapie qui consiste à agir les problèmes, conflits, résistances et images évoqués pour provoquer leurs connexions en un vécu unifié. A ne pas confondre avec le « passage à l’acte »

N
Neurones miroirs : cellules spécialisées qui réagissent aux actes d’autrui comme si on les accomplissait soi-même. Ils joueraient un rôle dans l’apprentissage par l’observation, dans l’empathie et plus généralement dans la formation de la théorie de l’esprit qui nous permet d’attribuer des émotions et des intentions à autrui. Elles pourraient être également impliquées dans l’acquisition du langage.

O
Objet transitionnel : C’est le « doudou » que l’enfant choisit pour se sécuriser. Pour Winnicott, il est nécessaire pour traverser une phase de séparation avec la mère : il joue le rôle de substitut.

Ombre : pour Jung, c’est la partie cachée de la personnalité. Elle renferme dans l’inconscient les éléments psychiques, personnels et collectifs, qui ne sont pas vécus pour cause d’incompatibilité avec le mode de vie consciemment choisi.

P

Passage à l’acte : transgression des limites posées dans un cadre thérapeutique.

Psychanalyse : pour Freud, c’est à la fois un procédé d’investigation des processus psychiques (par l’association libre et le transfert), une méthode de traitement des troubles névrotiques, qui se fonde sur cette investigation, et une théorie du psychisme.  Lacan partira de la linguistique et proposera une reconstruction des concepts fondamentaux de la psychanalyse, dans un nouveau cadre (le Réel, le Symbolique, l’Imaginaire).  Jung s’appuie sur le religieux et le mythologique. Il refuse de considérer le concept de sexualité infantile et le complexe d’Œdipe comme les organisateurs de la vie inconsciente du sujet.

Psychologie positive : étude des forces, du fonctionnement optimal et des déterminants du bien-être. Elle vise à mieux cerner ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue afin de pouvoir l’amplifier et le proposer à tous (cultiver des émotions positives, savourer les bons moments dans le quotidien…). Elle a aussi pour ambition d’améliorer le fonctionnement des groupes humains, par exemple, en encourageant la communication non violente.

Personnalité : dès la naissance, la personne a un tempérament. Le caractère s’ajoute ensuite, rapidement, via les échanges affectifs. Puis, incluant au fur et à mesure de son évolution, les expériences cognitives, la personne forme un tout : une personnalité.

Persona : terme jungien. Issu du théâtre antique, désigne le masque porté par les acteurs. En tant que masque, la persona ne correspond pas à ce que l’individu est réellement mais à ce que lui –même et les autres pensent qu’il est. L’identification au statut social participe à la formation de la persona.

Projection : mécanisme de défense qui consiste à déplacer vers autrui, sans en avoir conscience, ses propres désirs ou pensées.

Psychopathologie : étude des troubles pathologiques. Il est essentiel de déceler chez un patient une éventuelle pathologie afin de l’orienter vers un psychiatre. Son enseignement devrait être obligatoire pour tous les praticiens.

Psychose : troubles mentaux caractérisés par la perte de contact avec la réalité. On parle de « psychose organique » lorsque le trouble est consécutif à une lésion du cerveau et « psychose fonctionnelle » dans les autres cas.

Psychosomatique : Pour les psychanalystes c’est la jonction de l’organisme (le réel), de représentations corporelles (l’imaginaire) et du symbolique (le choix de l’organe touché). Le meilleur exemple : les hystériques décrites par Freud. En France, Pierre Marty a développé une théorie originale centrée sur l’économie psychosomatique : lorsque l’excitation provenant des instincts, de l’énergie sexuelle ou des pulsions agressives ne peut être gérées par les structures psychiques, la désorganisation qui en résulte peut toucher le corps.

R

Refoulement : l’un des concepts majeurs chez Freud. Ce mécanisme de défense permet de rejeter dans l’inconscient des pulsions menaçantes. Dans la première phase, le refoulement originaire, les représentations   indésirables sont exclues de toute fixation dans la mémoire.

Résilience : dès la fin de la seconde guerre mondiale, Anna Freud et René Spitz avaient constaté que le devenir d’enfants traumatisés par les bombardements était différent selon l’institution qui les hébergeait. Ce concept est repris dans les années 80 par une psychologue américaine Emmy WernerBoris Cyrulnick, neurologue, psychiatre et éthologue, le développe en décrivant un processus qui permet de renaître d’un traumatisme.

S
Soi : concept Jungien. Le noyau le plus intérieur de la psyché, principe d’unification, le centre de la personnalité, mais également son but. « Le Soi est notre totalité psychique », la recherche de l’harmonie des opposés en nous, de l’équilibre entre conscient et inconscient.

Somatodrame analytique : méthode inventée par le psychiatre Vassilis Tsarouchas. Elle consiste à mettre en scène et en action le vécu interne du sujet. Souvent « enkysté », ce vécu résiste à la verbalisation. Le mal-être engendré se manifeste alors en pensées, images, sentiments, émotions ou sensations. Autant de modes d’expressions indirectes des troubles et souffrances. La thérapie par le somatodrame a pour objectif d’aider le patient à prendre conscience de ses drames intérieurs, à leur donner du sens et à les transformer. Il agit sur les multiples instances de la psyché et les différents lieux du corps en souffrance.C’est cette dé-dramatisation qui permettra à l’énergie de vie de circuler à nouveau pleinement. Elle s’effectue par le biais de la mise en scène dynamique du drame.

Stress post-traumatique (SPT): trouble anxieux dans lequel un événement stressant laisse des traces. L’EMDR est une bonne thérapie.

Sublimation : le mécanisme inconscient par lequel des pulsions négatives ou destructives sont détournées vers des fins plus conformes aux intérêts et aux valeurs morales d’un patient. C’est ce vers quoi tend l’analyse.

Symbole : dans le processus psychique chez Jung, un véritable transformateur d’énergie. Il a la faculté d’exprimer l’image psychique intérieure. C’est la forme que prend un archétype pour se représenter. Symboliser, c’est assembler des éléments disparates qui, réunis, font sens.

Synchronicité : correspond à la simultanéité, sans raison apparente, d’éléments extérieurs avec certains états psychiques. C’est ce que Jung appelle des correspondances signifiantes.

Supervision : accompagnement d’un thérapeute confirmé d’ une consœur ou un confrère dans l’exercice de sa pratique. Elle peut se faire soit en individuel, soit en collectif. Lorsqu’ il s’agit de partages d’expériences entre pairs, on parle d ’ intervision.

T

Thérapie centrée sur les émotions (TCE) : elle place les émotions au cœur du processus de soins et de guérison des patients.Elle a été développée par Susan Johnson et Leslie Greenberg. Elle est inspirée de la théorie de l’attachement de Bowlby.

Thérapie centrée sur la personne : concept fondé par Carl Rogers. Le thérapeute, non directif, doit faire preuve d’empathie et s’abstenir de tout jugement afin d’accompagner son patient dans la découverte de ses valeurs réelles et dans son processus de changement. Cette approche laisse libre cours au corps, au ressenti émotionnel et à la communication non verbale.

Thérapie systémique : elle s’appuie sur la notion de système. Si un membre d’une famille, d’une organisation va mal, tous les autres membres sont impactés. Le thérapeute va aider le groupe à trouver un autre équilibre.

Thérapie transpersonnelle : elle intègre aux découvertes des 3 écoles psychologiques classiques (TCC, psychanalyse, thérapies humanistes-existentielles), les données philosophiques et pratiques des grandes traditions spirituelles (religions et chamanisme), ainsi qu’une étude approfondie des états modifiés de conscience. Grof  la définit comme « une discipline visant à faire une synthèse de la spiritualité authentique et de la science ».

Thérapie cognitivo-comportementale (TTC) : thérapie brève qui vise à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité. Elle aide à progressivement dépasser les symptômes invalidants: les rites et vérifications, évitements, inhibitions, réactions agressives, détresse à l’origine de souffrance psychique. Elles visent à éliminer les symptômes et agissent par déconditionnement. Aujourd’hui, elle est caractérisée par l’acceptation de pensées pénibles plutôt qu’à l’évitation.

Thérapie de soutien et d’accompagnement : il s’agit de soutenir les personnes confrontées à une maladie grave, à un deuil, leur apprendre à accepter une réalité difficile, à s’adapter.

Thérapie humaniste : elle vise à éclairer le présent et l’avenir, en mettant l’accent sut les aspirations de l’individu et son engagement : logothérapie de Viktor Frankl, thérapie existentielle d’Irvin Yalom, thérapie centrée sur le sens de Paul Wong, groupe de parole de David Spiegel…

Thérapie psychocorporelle et émotionnelle : elle intègre un travail corporel et fait appel à nos sens (l’ouïe, le toucher, l’odorat, la vue nous nourrissent dès la période fœtale !). Le docteur Meyer a appelé cette pratique : la somatothérapie. Elle est issue de la psychanalyse, avec les disciples de Freud tels que Sandor Ferenczi et Wilhelm Reich, et leurs élèves. Ce courant a produit de nombreuses méthodes comme la bioénergie d’Alexandre Lowen. Une autre approche corporelle, non analytique, a été créée à partir de pathologies personnelles. Ainsi, Gerda Alexander a mis au point l’eutonie parce qu’elle était atteinte d’un rhumatisme articulaire et qu’elle s’est rééduquée elle-même.

Transfert: sentiments d’amour et de haine que l’on éprouve pour son thérapeute et qui sont la réactivation des sentiments que l’on portait à son entourage lorsqu’on était enfant. Le thérapeute, de son côté, peut éprouver pour son patient des sentiments du même ordre, on parle alors de « contre transfert« . C’est pourquoi il importe qu’il ait lui-même fait une analyse de manière à ne pas se laisser déborder par les sentiments que lui inspire son patient.
Pour Férenczi, le contre-transfert est essentiel.

Types : Jung détermine deux types de personnalité qui influencent nos comportements et nos relations à autrui, deux attitudes face aux événements et au monde extérieur. Extraversion : pour une personne extravertie, c’est le monde extérieur qui prime, toute son énergie est dirigée vers lui. Il se nourrit également de l’énergie qui émane de ses interactions avec autrui et avec son environnement. Introversion : pour une personne introvertie, le monde intérieur prime et la nourrit. Elle tire son énergie de ses pensées, ses réflexions, ses émotions.

Individuation : chez Jung, processus psychique qui a pour but de conduire l’individu vers le plein épanouissement de son être. Une discipline de transformation qui existe potentiellement en chaque homme. Elle mène l’individu vers une existence psychique unifiée : « L’individuation n’a d’autre but que de libérer le Soi, d’une part des fausses enveloppes de la persona, et d’autre part de la force suggestive des images inconscientes »

P

Projection: projeter sur une autre personne ce que nous sommes incapable de voir ou d’accepter de nous – même

(Source : définitions libres à partir du dictionnaire de la psychanalyse chez Larousse, de l’Atlas de la psychologie in le livre de poche, « Le dictionnaire de la psychanalyse » de Laplanche et Pontalis, les ouvrages du docteur Richard Meyer, l’enseignement de Julie Pescheur et Lydie Muller)